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La vie avec un idiot

Résumé
Dix-huit nouvelles drôles-amères, qui nous content avec insolence une histoire à rebours du monde russe.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 7h. 38min.
Édition: Paris, A. Michel, 1992
Numéro du livre: 5973
ISBN: 9782226057426

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Résumé: Pragmatique, Lizka quitte sa mère et son village pour cultiver sa parcelle de bonheur. Ses amants seront les jalons de son initiation: Micha, le beau parleur, Viktor, le politicard ambitieux, Arthur, le mari volage, et d'autres encore. Fustigeant leur inconsistance avec ses amies, Nina et Vera, Lizka passe de l'un à l'autre sans s'impliquer. «Fatiguée des révolutions», cette jeunesse attachante et philosophe observe avec un humour désabusé une Russie qui désormais s'égare pour rattraper l'Occident. (Le Nouvel Observateur)
Durée:5h. 30min.
Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: Les doigts délicats d'un pianiste virtuose fuguent et découvrent une ville rude et froide. Un joueur d'échecs voit tout à coup sa vie se jouer sur l'échiquier. Un bâtisseur de ponts converse avec un crapaud tout droit venu du Styx. Et le fils d'un fantôme médical, mannequin servant aux futurs médecins à s'entraîner, mille fois accouché, s'échappe de son bain d'alcool et revient hanter l'étudiant qui l'a fait naître. Double difforme du narrateur et de l'auteur, mort-vivant chez les vivants-morts, il travaille comme gardien des lieux et remplit des formulaires: "Dans la rubrique Origines sociales, j'écrivais toujours Fantôme, et dans Occupation temporaire, je notais d'une écriture soigneusement calligraphiée: Humain." Ces récits brefs et étincelants, écrits pour la plupart au début des années vingt, sont marqués par la noirceur de la guerre et d'un temps dont Krzyzanowski a mesuré, avant tout autre, l'absurdité et la violence faite aux hommes comme aux mots.
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Résumé: Rien n'est jamais trop étrange pour Krzyzanowski. Voilà qu'un de ses grands textes - tout petit en nombre de pages - que l'on croyait perdu à jamais vient de réapparaître aux archives à Moscou, restitué en 1995 par le FSB (ex-KGB) puis oublié au fond d'une réserve. S'il n'a pas valu à son auteur d'être arrêté, c'est peut-être parce que celui-ci portait par hasard le même nom qu'un grand révolutionnaire, ou parce qu'il était un écrivain à ce point invisible que l'absence de reconnaissance dont il a tant souffert lui a pour finir sauvé la vie. Et l'on ne sait toujours pas de quelle "affaire" relevait ce dossier. S'agissait-il du texte original confié à une dactylo qui aurait été arrêtée ? D'un exemplaire donné à lire à un écrivain qui se serait fait confisquer ses écrits ? Mystère... Quant à la rue Involontaire, elle existait réellement à l'époque : quelques coudes zigzaguant dans le quartier de l'Arbat où vivait Krzyzanowski avaient "involontairement" formé une petite rue. Celle-ci figure aujourd'hui encore sur les cartes, mais... est introuvable dans la réalité. Rue Involontaire est composé de sept lettres écrites par l'écrivain et son coauteur, la vodka. N'ayant personne à qui écrire, Krzyzanowski les adresse au premier venu ou à la fenêtre qui reste allumée la nuit, et les expédie par la fente de son vasistas. Avec une noirceur joyeusement désespérée, il approche à pas grincés de l'autobiographie. Ce récit est accompagné de deux petits textes ivres et foutraques, et d'extraits des carnets de l'écrivain.
Durée:4h. 5min.
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Résumé: " Ne seriez-vous pas tenté, citoyen, par l'acquisition d'un système philosophique ? Avec double perspective sur le monde : s'oriente à la fois sur le micro et le macrocosme. Conçu d'après une méthode stricte et sûre. Répond aux grandes questions... pour un petit prix. Vous hésitez, citoyen. Pourtant, cette conception du monde, que je suis également prêt à vous laisser à crédit, est tout ce qu'il y a de plus original ; jamais usée par aucune pensée. Vous seriez le premier à la concevoir. Moi, je ne suis qu'un simple constructeur, un assembleur de systèmes. C'est tout. Mais comprenez donc qu'en vous cédant cette conception, je m'en prive moi-même. N'eût été l'extrême nécessité... je vous le dis franchement : c'est un système idéaliste. Mais je ne prends pas cher. " Ce crève-la-faim de la littérature qui fait commerce de pensées, d'aphorismes ou de chiens volés, et qui sait que les mots l'emportent toujours sur la réalité, ressemble par bien des points à l'auteur des cinq nouvelles rassemblées dans ce volume.
Durée:17h. 39min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:33599
Résumé: Mieux que quiconque, Andreiev a su incarner l'angoisse inhérente à la fin d'une époque, et prévoir l'avènement d'un temps barbare. Profondément marqué par Schopenhauer, Dostoïevski et Nietzsche, Andreiev est hanté par des thèmes récurrents : l'oppression des villes, l'absurdité d'un monde sans Dieu, la folie, le désespoir, la solitude de l'homme confronté au néant, au gouffre de ténèbres qui le guette de l'intérieur et le menace, alentour. Constat lucide où la précision du trait n 'exclut pas le regard poétique et même tendre qu'il pose sur ses personnages et leur environnement dans une nature dépeinte avec sensualité. Andreiev connaît l'âme, ses idéaux et ses entraves et s'il s'inspire, dans ses premiers récits, d'expériences vécues, ses personnages et leur vie quotidienne intéressent tout autant qu'ils percutent par une sorte d'exotisme de proximité. Si Léonid Andreiev n'est pas un inconnu pour le public français -certains de ses récits comme La Pensée, Le mensonge, Le Rire rouge ou Le Gouverneur, ont pu être redécouverts récemment grâce à quelques éditeurs, après la longue période d'oubli- la publication, par ordre chronologique de la totalité de ses récits dans une nouvelle traduction n'ont d'autre finalité que de montrer l'incroyable constance d'un auteur dont chaque histoire renouvelle le sentiment qu'on vient de trouver la meilleure.
Lu par:Annie Hutton
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Résumé: Larissa, qui pense avoir contracté la syphilis après avoir été abusée par son patron, se rend à l'hôpital, où elle vit un vrai cauchemar. Quelqu'un lui conseille une guérisseuse. Lida, une autre jeune femme, rencontre un homme qui lui laisse son oreille dans la main. Après avoir cherché à s'en débarrasser, elle finit par s'y attacher jusqu'à ce que son propriétaire en colère veuille la récupérer.
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Résumé: Une vieille mendiante ou de brillants intellectuels, de petites gens ou des privilégiés - Ludmila Oulitskaïa nous brosse un tableau extraordinaire de la vie moscovite d'après-guerre à travers neuf nouvelles d'une rare qualité littéraire. Héritière de Tchekhov, elle peint des tableaux de famille, met en scène des personnages dont les enjeux, apparemment étrangers à nos préoccupations, nous touchent par une humanité quasiment palpable. Loin de la petite politique ou des beuveries d'arrière-cour, loin aussi des lancinantes réflexions philosophiques, ces textes lumineux, drôles parfois, nous plongent dans des univers étonnants et nous donnent à voir une vérité sur la société russe comme peu d'auteurs contemporains ont su l'exprimer jusqu'à présent.
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Résumé: Né à Odessa en 1894, Isaac Babel entre en 1920 dans l'Armée rouge, la cavalerie de Boudienny qui se bat contre les Blancs et les Polonais. Il y a trouvé l'inspiration de ces contes qui font penser aux Désastres de la guerre de Goya : prisonniers fusillés, cadavres accrochés aux arbres, femmes éventrées. La truculence, la passion, le sombre humour de Babel remettent en question la condition humaine.
Lu par:Claude Yersin
Durée:5h. 27min.
Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: Moins connus que ceux des deux recueils qu'il publia de son vivant, Cavalerie rouge et Récits d'Odessa, mais tout aussi saisissants, les dix récits de l'Histoire de mon pigeonnier, sont ses textes les plus ouvertement autobiographiques.
Lu par:Anne Tardy
Durée:6h. 28min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:28134
Résumé: Aux " Chroniques de Billancourt " faisaient suite, dans les manuscrits de Nina Berberova, ces nouvelles dont l'action se situe à un moment où la dépression ébranle une fois encore le petit monde de l'exil qui avait commencé à s'organiser autour des usines Renault. On y retrouve la vivacité du regard, la perfection du trait, l'art de la narration qui ont si souvent conduit les critiques du monde entier à comparer Nina Berberova à Tchekhov ou à Tourgueniev. On notera que si les " Chroniques de Billancourt " précédaient les " petits " romans (telle " L'Accompagnatrice "), les récits que voici en sont contemporains. C'est dire que la maîtrise de l'écrivain a déjà atteint son plus haut niveau. Comme pour les " Chroniques de Billancourt ", cette édition est la première jamais réalisée, les récits n'ayant paru - en russe - que dans des publications périodiques au moment où ils étaient écrits. Un ouvrage important donc dans l'édition de l'œuvre complète de Nina Berberova, en cours de réalisation depuis 1985.
Durée:5h. 31min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:22551
Résumé: Les vingt-cinq nouvelles présentées ont été publiées par Anton Tchekhov entre 1883 et 1887 dans des revues humoristiques de l'époque et certaines ont fait partie de recueils (Contes de Melpomène, 1884, Nouvelles bariolées, 1886, et Dans la pénombre, 1887) qui ont eu un beau succès populaire. Remarqué par un des meilleurs critiques de l'époque qui lui propose un « vrai travail » littéraire, Tchekhov se consacre désormais à l'écriture. Le lecteur devinera ici des larmes silencieuses, ces larmes invisibles qui vont tant caractériser toute l'œuvre de Tchékhov. Comme une vieille collection de photographies, elles nous apprennent bien des choses sur la société dans laquelle il vit. Ses personnages sont les champions de l'ennui et de l'échec, et leurs amours s'achèvent souvent en queue de poisson. Comme à son habitude, il maîtrise ses personnages, attachants ou caricaturaux. Avec une sensibilité impressionniste, et avec aisance, il passe du petit notable cupide au pauvre qui joue le noyé pour gagner quelques kopecks ou à l'amant hébergé par sa maîtresse sous les yeux de son mari. Tchekhov parle de l'humanité, des êtres humains, observés minutieusement dans leur quotidien ;il dissèque les apparences, sans porter de jugement, tout en éprouvant une immense compassion pour ses personnages. Son regard est empreint d'une certaine tendresse mêlée de compréhension lorsqu'il parle du propriétaire terrien mort d'ennui en lisant Tourgueniev ou du mari humilié par sa femme devant les invités à un dîner improvisé. De nouvelle en nouvelle, le lecteur perçoit très nettement le changement de tonalité et de style de Tchekhov. L'effet purement comique du début disparaît au fil du recueil pour annoncer la tristesse de La Cerisaie.